Alors que mon groupe devait sécuriser une vaste zone située dans une ancienne carrière de pierres de tailles, 4 aeg progressaient lentement vers le centre du cirque que forme la carrière, 4 autres longeaient la périphérie ouest et 3 autres + moi longions la paroi Est.
J’étais en retrait et couvrait mes 3 collègues en scrutant méticuleusement la zone au travers de ma lunette. J’avançais de quelques mètres en en quelques mètres dans le dévers au pied de la falaise et une corniche surplombait tout le monde à une quinzaine de mètres au dessus…
A cet endroit, le plateau qui domine la carrière et couvert d’une friche intense composée de ronciers, d’épines noires et de taillis impénétrables, (même en hiver) qui sont le paradis des sangliers. Le seul chemin praticable et à plus de 100 mètre du bord de la falaise…
Et pourtant… Alors que je ne me méfiais pas du tout d’un quelconque danger venant du haut, un ami me cri : « snipe au dessus de toi ! »


Au débriefing, le collègue de l’autre équipe qui avait tenté de m’éliminer m’a dit, qu’il avait eu une occasion magnifique mais qu’il avait été victime de toute une série de poisse au moment du tir… En premier lieu son snipe n’était pas armé, après avoir manié la culasse, une liane épineuse et venue se prendre dans sa manche et le força à lâcher son fusil et enfin, pour couronner le tout, un éternuement le saisi au moment de m’ajuster ! J’ai bénéficié d’un beau concours de circonstances et nous avons bien rigolé en racontant la scène aux autres à la fin de la partie.
