Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
- Renan
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Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Ne vous frappez pas du style "littéraire"! J'ai pris le parti de raconter cette aventure comme je le ferais d'un GN, de façon romancée!
Et dites-vous que, oui, mon spotter et moi avons fait plus de 2H de Roleplay, seul, a parler avec l'accent suisse, pour le seul plaisir du jeu et par crainte d'un coup fourré!
Et maintenant, place a l'histoire!!!
Montmija, petit village de l'Aude, niché dans les contreforts des Pyrénés. Sur la route goudronnée qui passe devant son unique accès, seul axe le reliant à la civilisation en longeant la foret domaniale de Callong-Mirailles, un véhicule tout terrain d'un vert austère avance à un bon train. L'engin s'arrête, juste assez longtemps pour permettre à deux silhouettes en treillis, jusque là dissimulé dans le fossé, de charger leur matériel et de grimper à bord.
Une fois dans l'habitacle, Karl et Ronan se laissent enfin aller. C'est leur supérieur qui fini par briser le silence pesant.
"Content de vous revoir en vie les gars..."
Pas de réponse, l'air morne, les deux hommes se concentrent sur le paysage.
"Je suis désolé de retourner le couteau dans la plaie les gars, mais comme la mission est un échec, vous devez me faire un débrief maintenant!"
Ronan soupire avant d'entamer son récit.
Vingt heures plus tôt, sur la départementale 117, un véhicule civil marque un bref arrêt, le temps pour deux personnes de descendre et de remercier le conducteur. Il est 18H, le suisse et l'allemand viennent d'être largué à 200m de Nébias pour une opération spéciale. Les deux compères ont déjà pris soins de s'inventer un alibi. Présent sur la zone en tant que journalistes, reporter pour le "Switserland-paranormal", enquêtant sur les fantômes Cathare. Pour le moment sans autres papiers que leurs pièces d'identité, leur premier objectif sera de rejoindre un contact qui devra leur remettre leurs fausses identités, leur prochain objectif et la position du livreur qui leur remettra leur équipement. Les deux hommes ne perdent pas une minutes, leurs ordres sont claires: leurs premier contact les attends au lieu dit du "Roc de l'annel", un point remarquable situé au dessus du "Labyrinthe vert" de la ville de Nébias! L'endroit idéale pour une chasse au fantôme!
Le binôme, prenant grand soins de jouer son rôle quand bien même personne ne serait là pour l'entendre, s'engage sans hésiter sur le petit sentier de randonnée.
Après une première heure de marche, suite à une petite erreur de topo qui les a fait tourner en rond sur le "sentier découverte", les deux compères finissent par rencontrer le panneau indiquant la proximité du fameux roc de l'anneau. Il faudra aux deux amis encore une bonne heure pour trouver la sente, guère plus large qu'une voie de lapin, qui mène au roc en question. Le bloc de calcaire porte bien son nom! Ceinturé d'un large anneau d'acier forgé, le bloc est plus que remarquable. Malheureusement, ce que remarquent les deux hommes, outre la présence de l'anneau, c'est l'absence du contact. Après une demi-heures passée à chercher aux alentours de l'anneau et du chemin de randonné, en désespoir de cause, Ronan décroche son téléphone pour contacter son supérieur hiérarchique. Identifié, lui et son binôme sous l'indicatif Écho, le Suisse laisse sur le répondeur téléphonique le message suivant:
"Allô? Et ben, y'a de l'écho ici! Oui, c'est les deux journalistes, c'est au sujet de l'agence de voyage! Je suis bien au lieu dit du roc de l'anneau, seulement là, y'a personne, même pas un hôtel! Si vous pouviez me rappeler au plus vite je vous en serait très reconnaissant!" (a lire avec l'accent Suisse)
La réponse tombe: "Le contact devrait être là! Il est sensé être près d'une ruine!"
Karl et Ronan se font la réflexion que faire la différence entre un vieux caillou taillé et un vieux rocher, de nuit ne va pas être évident. Le binôme ne se décourage pas pour autant et décide d'aller de l'avant, d'étendre ses recherches. Moins d'une demi-heure plus tard, Ronan détecte dans l'air une odeur de combustible solide "Esbit". L'odeur de poisson ne lui laisse aucun doute! Se fiant a sa truffe, le Suisse entreprend de tracer l'odeur pour tomber sur deux hommes, abrités sous un poncho. Le plus large des deux lance d'un ton agressif:
"Seize!
-Deux!
-A moi!"
Le bon vieux code du complément par dix-huit. Les deux membre de l'unité IRBIS se rapprochent dinc de leur contact qui leur annonce que le premier point de passage du livreur a été manqué! Il devait être sur le premier point jusqu'à 21h et la montre de Karl, l'Allemand, annonce 21h34! Mis au courant que le conducteur n'attend pas plus d'une heure par point de livraison, il ne reste au binôme que 26minutes pour rejoindre le premier point de passage où sera annoncé le second point de passage ou il devront se rendre en moins d'une heure. Le contact remet aussi au binôme une enveloppe contenant leurs papiers et leur carte de presse puis leur annonce la suite de leur mission: leur prochain contact, l'aubergiste de Camp-Bonnaure les attends dans son lieu-dit entre vingt-deux heures et deux heures du matin, à la charge des deux hommes de s'infiltrer à temps!
Le binôme prend connaissance de sa nouvelle identité et reprend la route, passant cette fois par une route forestière.
Moins d'une heure plus tard, après avoir franchi la D117, un ru ventru et le "Camp sylvestre", les deux compères prenaient connaissance du second point de passage et se ruaient en avant pour le rejoindre. En suivant le sentier Cathare, frontale allumée comme en terrain conquis, tablant sur le fait qu'ils étaient dans leur bon droit, les deux hommes traversent le Camp-Serdou où un groupe de douaniers fatigués s'empressent de les interroger. Ronan se présente comme Gary Gygax, photographe travaillant pour "La salamandre", un journal naturaliste Suisse, accompagné du rédacteur Dave Arneson et enquêtant sur les salamandres qui abondent dans la région. Les photos des amphibiens présentent sur la carte mémoire de l'appareil et prises dans le labyrinthe vert quelques heures plus tôt, aident grandement les deux hommes à assurer leur crédibilité. Et quand l'un des douanier leurs demande où ils compte aller à cette heure de la nuit, c'est sans la moindre hésitation que le Suisse annonce avoir rendez-vous à Puivert pour y retrouver sa chambre d'hôte.
Karl et Ronan traversent donc le Camp-Ghast puis le Camp-Bonnaure avant de s'engager après un ultime cafouillage d'une heure dans la petite route où le livreur doit les retrouver.
Une demi-heure d'attente plus tard, le Suisse et l'Allemand troquent leurs oripeaux trempé pour des tenues sèches et bien plus fonctionnelles. Le Suisse retrouve son fidèle AWSM et l'Allemand son SL8. Équipé de pied en cap, les deux membres d'IRBIS se lance à l'assaut de Camp-Bonnaure! Il est 1h15 du matin, il ne leur reste que trois quart d'heure pour s'infiltrer.
Karl, le spotter, choisi l'option brutale! Remontant à peine le sentier Cathare, juste de l'autre coté du "Roucatil", petit ruisseau bien gonflé par la pluie, les deux hommes sous leurs ghillies s'enfoncent parallèlement à leur objectif, protégé par l'épais bouquet de feuillu en arrière plan! Ils coupent ensuite brutalement à travers un champ retourné de frais et passablement lourd, traversent les jardins privatifs, franchissent un grillage à mouton et deux murs avant de s'arrêter, adossé à un lierre épais sous un lampadaire, en vue de la rue principale de Camp-Bonnaure. L'aubergiste ne tarde pas à se montrer et à inviter du geste les deux hommes à le suivre. Avec une pointe d'appréhension, Ronan suit son spotter tout en sécurisant la zone.
L'aubergiste leur annonce la suite des évènements! Leurs prochaines information se trouverons sous pli au refuge de Montmija, entre 7h et 11h du matin. A charge des deux hommes d'arriver sur zone à temps! l'aubergiste les préviens néanmoins: la zone sera étroitement surveillée par des patrouilles motorisées effectuant des ronde d'un quart d'heure, tous les quart d'heures! Son message délivré, l'aubergiste s'éclipse et les deux tireurs se replient dans une grange pour y patienter jusqu'à 2h15 du matin, le temps que les patrouilles soient un poil moins sur les dents.
Une demi-heure plus tard, les deux hommes se relèvent et s'apprêtent à sortir de Camp-Bonnaure par l'est, direction "La plone", un vaste pâturage en surplomb de la plaine limoneuses de Puivert. Une fois sur place, ils emprunte le chemin du cerisier pour ensuite emprunter un GR qui les emmène sur Malayrède en passant par "Le Trauquet", goulot cheminant entre deux falaises.
Une fois sur place...
C'est à peu près au niveau du Font de l'Allet que les choses se corsent et que les deux hommes font la première d'une longue série d'erreur de topographie. Le sentier, exploité par des forestiers, comporte de nombreuses coupes transversales que les deux hommes mettent un point d'honneur à toutes explorer. Il leur faudra près de 4h30 pour traverser la Forêt du Trabanet et arriver en vue de Malayrède au point du jour.
...au point du jour.
La section "reconnaissance" de l'unité IRBIS choisi ce moment fort à propos pour s'octroyer un petit déjeuner réparateur avant de reprendre la marche d'un pas décidé.
...un petit déjeuner réparateur avant de reprendre la marche...
Une fois restauré, le binôme contourne Malayrède par les champs et emprunte un nouveau sentier les menant droit au "Col du Bélier". De là, ils bifurque a travers bois pour éviter un important rassemblement de véhicule stationnant a l'aire de repos de La Mouillère. Sniper et Spotter ont eut le nez creux puisque, a trois reprises, des patrouilles de 3 a 5 hommes leur passeront a moins de 10m.
...un nouveau sentier les menant droit au "Col du Bélier".
C'est malheureusement là que les choses dégénèrent. Suite à une mauvaise interprétation du relief, les deux hommes ratent leur objectif de 300m. Tout en évitant les aller et venues d'un imposant land-rover Tan, Ronan et Karl perdront 3h à explorer le secteur sans trouver la moindre trace du refuge. Pris par le temps, ils finissent par devoir faire un ultime choix! Soit un petit sentier remontant au nord, soit une route partant plein est.
Et c'est bien entendu le premier et le mauvais choix qu'ils feront. Jusqu'à 11h, le binôme de philanthropy continuera d'avancer et d'espérer. Ce n'est qu'une fois le délais passé et l'évidence de l'échec sous les yeux que les deux hommes enverrons une demande d'extraction par la route au hameau de Montmija près duquel ils avaient fini par arriver.
Le silence se fait a nouveau dans l'habitacle...
"Voilà, vous savez tout... J'espère que les autres unités déployées auront eue plus de chance que nous..."
Le conducteur acquiesce d'un hochement de tête. L'ambiance chute encore de quelques degrés. Le conducteur, mal à l'aise, s'agite sur son siège avant de décider de faire un geste.
"Allez les gars, c'est pas grave! Vous êtes vivant pour combattre un autre jour!" et Karl de répondre:
"Sûr! On fera mieux la prochaine fois!"
Et voilà! Fin du retex! Très important pour mon spotter et moi: JAMAIS nous n'avons été tenté d'abandonner! Et on a fini certes abîmé, les pieds pour lui les hanches pour moi, mais pas épuisé! L'an prochain, on termine et dans deux ans on gagne =x
Un grand merci a Sebastos pour nous avoir fait vivre ça et a tous les plastrons et joueurs d'avoir partager cette aventure avec nous!!!
Et dites-vous que, oui, mon spotter et moi avons fait plus de 2H de Roleplay, seul, a parler avec l'accent suisse, pour le seul plaisir du jeu et par crainte d'un coup fourré!
Et maintenant, place a l'histoire!!!
Montmija, petit village de l'Aude, niché dans les contreforts des Pyrénés. Sur la route goudronnée qui passe devant son unique accès, seul axe le reliant à la civilisation en longeant la foret domaniale de Callong-Mirailles, un véhicule tout terrain d'un vert austère avance à un bon train. L'engin s'arrête, juste assez longtemps pour permettre à deux silhouettes en treillis, jusque là dissimulé dans le fossé, de charger leur matériel et de grimper à bord.
Une fois dans l'habitacle, Karl et Ronan se laissent enfin aller. C'est leur supérieur qui fini par briser le silence pesant.
"Content de vous revoir en vie les gars..."
Pas de réponse, l'air morne, les deux hommes se concentrent sur le paysage.
"Je suis désolé de retourner le couteau dans la plaie les gars, mais comme la mission est un échec, vous devez me faire un débrief maintenant!"
Ronan soupire avant d'entamer son récit.
Vingt heures plus tôt, sur la départementale 117, un véhicule civil marque un bref arrêt, le temps pour deux personnes de descendre et de remercier le conducteur. Il est 18H, le suisse et l'allemand viennent d'être largué à 200m de Nébias pour une opération spéciale. Les deux compères ont déjà pris soins de s'inventer un alibi. Présent sur la zone en tant que journalistes, reporter pour le "Switserland-paranormal", enquêtant sur les fantômes Cathare. Pour le moment sans autres papiers que leurs pièces d'identité, leur premier objectif sera de rejoindre un contact qui devra leur remettre leurs fausses identités, leur prochain objectif et la position du livreur qui leur remettra leur équipement. Les deux hommes ne perdent pas une minutes, leurs ordres sont claires: leurs premier contact les attends au lieu dit du "Roc de l'annel", un point remarquable situé au dessus du "Labyrinthe vert" de la ville de Nébias! L'endroit idéale pour une chasse au fantôme!
Le binôme, prenant grand soins de jouer son rôle quand bien même personne ne serait là pour l'entendre, s'engage sans hésiter sur le petit sentier de randonnée.
Après une première heure de marche, suite à une petite erreur de topo qui les a fait tourner en rond sur le "sentier découverte", les deux compères finissent par rencontrer le panneau indiquant la proximité du fameux roc de l'anneau. Il faudra aux deux amis encore une bonne heure pour trouver la sente, guère plus large qu'une voie de lapin, qui mène au roc en question. Le bloc de calcaire porte bien son nom! Ceinturé d'un large anneau d'acier forgé, le bloc est plus que remarquable. Malheureusement, ce que remarquent les deux hommes, outre la présence de l'anneau, c'est l'absence du contact. Après une demi-heures passée à chercher aux alentours de l'anneau et du chemin de randonné, en désespoir de cause, Ronan décroche son téléphone pour contacter son supérieur hiérarchique. Identifié, lui et son binôme sous l'indicatif Écho, le Suisse laisse sur le répondeur téléphonique le message suivant:
"Allô? Et ben, y'a de l'écho ici! Oui, c'est les deux journalistes, c'est au sujet de l'agence de voyage! Je suis bien au lieu dit du roc de l'anneau, seulement là, y'a personne, même pas un hôtel! Si vous pouviez me rappeler au plus vite je vous en serait très reconnaissant!" (a lire avec l'accent Suisse)
La réponse tombe: "Le contact devrait être là! Il est sensé être près d'une ruine!"
Karl et Ronan se font la réflexion que faire la différence entre un vieux caillou taillé et un vieux rocher, de nuit ne va pas être évident. Le binôme ne se décourage pas pour autant et décide d'aller de l'avant, d'étendre ses recherches. Moins d'une demi-heure plus tard, Ronan détecte dans l'air une odeur de combustible solide "Esbit". L'odeur de poisson ne lui laisse aucun doute! Se fiant a sa truffe, le Suisse entreprend de tracer l'odeur pour tomber sur deux hommes, abrités sous un poncho. Le plus large des deux lance d'un ton agressif:
"Seize!
-Deux!
-A moi!"
Le bon vieux code du complément par dix-huit. Les deux membre de l'unité IRBIS se rapprochent dinc de leur contact qui leur annonce que le premier point de passage du livreur a été manqué! Il devait être sur le premier point jusqu'à 21h et la montre de Karl, l'Allemand, annonce 21h34! Mis au courant que le conducteur n'attend pas plus d'une heure par point de livraison, il ne reste au binôme que 26minutes pour rejoindre le premier point de passage où sera annoncé le second point de passage ou il devront se rendre en moins d'une heure. Le contact remet aussi au binôme une enveloppe contenant leurs papiers et leur carte de presse puis leur annonce la suite de leur mission: leur prochain contact, l'aubergiste de Camp-Bonnaure les attends dans son lieu-dit entre vingt-deux heures et deux heures du matin, à la charge des deux hommes de s'infiltrer à temps!
Le binôme prend connaissance de sa nouvelle identité et reprend la route, passant cette fois par une route forestière.
Moins d'une heure plus tard, après avoir franchi la D117, un ru ventru et le "Camp sylvestre", les deux compères prenaient connaissance du second point de passage et se ruaient en avant pour le rejoindre. En suivant le sentier Cathare, frontale allumée comme en terrain conquis, tablant sur le fait qu'ils étaient dans leur bon droit, les deux hommes traversent le Camp-Serdou où un groupe de douaniers fatigués s'empressent de les interroger. Ronan se présente comme Gary Gygax, photographe travaillant pour "La salamandre", un journal naturaliste Suisse, accompagné du rédacteur Dave Arneson et enquêtant sur les salamandres qui abondent dans la région. Les photos des amphibiens présentent sur la carte mémoire de l'appareil et prises dans le labyrinthe vert quelques heures plus tôt, aident grandement les deux hommes à assurer leur crédibilité. Et quand l'un des douanier leurs demande où ils compte aller à cette heure de la nuit, c'est sans la moindre hésitation que le Suisse annonce avoir rendez-vous à Puivert pour y retrouver sa chambre d'hôte.
Karl et Ronan traversent donc le Camp-Ghast puis le Camp-Bonnaure avant de s'engager après un ultime cafouillage d'une heure dans la petite route où le livreur doit les retrouver.
Une demi-heure d'attente plus tard, le Suisse et l'Allemand troquent leurs oripeaux trempé pour des tenues sèches et bien plus fonctionnelles. Le Suisse retrouve son fidèle AWSM et l'Allemand son SL8. Équipé de pied en cap, les deux membres d'IRBIS se lance à l'assaut de Camp-Bonnaure! Il est 1h15 du matin, il ne leur reste que trois quart d'heure pour s'infiltrer.
Karl, le spotter, choisi l'option brutale! Remontant à peine le sentier Cathare, juste de l'autre coté du "Roucatil", petit ruisseau bien gonflé par la pluie, les deux hommes sous leurs ghillies s'enfoncent parallèlement à leur objectif, protégé par l'épais bouquet de feuillu en arrière plan! Ils coupent ensuite brutalement à travers un champ retourné de frais et passablement lourd, traversent les jardins privatifs, franchissent un grillage à mouton et deux murs avant de s'arrêter, adossé à un lierre épais sous un lampadaire, en vue de la rue principale de Camp-Bonnaure. L'aubergiste ne tarde pas à se montrer et à inviter du geste les deux hommes à le suivre. Avec une pointe d'appréhension, Ronan suit son spotter tout en sécurisant la zone.
L'aubergiste leur annonce la suite des évènements! Leurs prochaines information se trouverons sous pli au refuge de Montmija, entre 7h et 11h du matin. A charge des deux hommes d'arriver sur zone à temps! l'aubergiste les préviens néanmoins: la zone sera étroitement surveillée par des patrouilles motorisées effectuant des ronde d'un quart d'heure, tous les quart d'heures! Son message délivré, l'aubergiste s'éclipse et les deux tireurs se replient dans une grange pour y patienter jusqu'à 2h15 du matin, le temps que les patrouilles soient un poil moins sur les dents.
Une demi-heure plus tard, les deux hommes se relèvent et s'apprêtent à sortir de Camp-Bonnaure par l'est, direction "La plone", un vaste pâturage en surplomb de la plaine limoneuses de Puivert. Une fois sur place, ils emprunte le chemin du cerisier pour ensuite emprunter un GR qui les emmène sur Malayrède en passant par "Le Trauquet", goulot cheminant entre deux falaises.
Une fois sur place...
C'est à peu près au niveau du Font de l'Allet que les choses se corsent et que les deux hommes font la première d'une longue série d'erreur de topographie. Le sentier, exploité par des forestiers, comporte de nombreuses coupes transversales que les deux hommes mettent un point d'honneur à toutes explorer. Il leur faudra près de 4h30 pour traverser la Forêt du Trabanet et arriver en vue de Malayrède au point du jour.
...au point du jour.
La section "reconnaissance" de l'unité IRBIS choisi ce moment fort à propos pour s'octroyer un petit déjeuner réparateur avant de reprendre la marche d'un pas décidé.
...un petit déjeuner réparateur avant de reprendre la marche...
Une fois restauré, le binôme contourne Malayrède par les champs et emprunte un nouveau sentier les menant droit au "Col du Bélier". De là, ils bifurque a travers bois pour éviter un important rassemblement de véhicule stationnant a l'aire de repos de La Mouillère. Sniper et Spotter ont eut le nez creux puisque, a trois reprises, des patrouilles de 3 a 5 hommes leur passeront a moins de 10m.
...un nouveau sentier les menant droit au "Col du Bélier".
C'est malheureusement là que les choses dégénèrent. Suite à une mauvaise interprétation du relief, les deux hommes ratent leur objectif de 300m. Tout en évitant les aller et venues d'un imposant land-rover Tan, Ronan et Karl perdront 3h à explorer le secteur sans trouver la moindre trace du refuge. Pris par le temps, ils finissent par devoir faire un ultime choix! Soit un petit sentier remontant au nord, soit une route partant plein est.
Et c'est bien entendu le premier et le mauvais choix qu'ils feront. Jusqu'à 11h, le binôme de philanthropy continuera d'avancer et d'espérer. Ce n'est qu'une fois le délais passé et l'évidence de l'échec sous les yeux que les deux hommes enverrons une demande d'extraction par la route au hameau de Montmija près duquel ils avaient fini par arriver.
Le silence se fait a nouveau dans l'habitacle...
"Voilà, vous savez tout... J'espère que les autres unités déployées auront eue plus de chance que nous..."
Le conducteur acquiesce d'un hochement de tête. L'ambiance chute encore de quelques degrés. Le conducteur, mal à l'aise, s'agite sur son siège avant de décider de faire un geste.
"Allez les gars, c'est pas grave! Vous êtes vivant pour combattre un autre jour!" et Karl de répondre:
"Sûr! On fera mieux la prochaine fois!"
Et voilà! Fin du retex! Très important pour mon spotter et moi: JAMAIS nous n'avons été tenté d'abandonner! Et on a fini certes abîmé, les pieds pour lui les hanches pour moi, mais pas épuisé! L'an prochain, on termine et dans deux ans on gagne =x
Un grand merci a Sebastos pour nous avoir fait vivre ça et a tous les plastrons et joueurs d'avoir partager cette aventure avec nous!!!
"Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette au fraises de nos illusions"
Boulet
- Ariegeboy
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Immersif et prenant, comme à ton habitude
#Bagarre&Saucifflard
- Agathoklês
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Ces retex donnent vraiement envie de participer,...
8)
8)
Don't Hunt what you can't Out
Organisme en rodage jusqu'à nouvel Ordre ..........Co**ard de medecin
Bulimiarexia bulimia nervosa [ ETHS ]
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- StrayCat
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Super histoire !
Mais roooh quand même, les lunettes sur les photos, vous abusez les gars...
Mais roooh quand même, les lunettes sur les photos, vous abusez les gars...
- Renan
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Merci merci! C'était encore plus sympa a vivre!
Pour les lunettes, dans mon cas, je ne les quittes plus! Un coup dans l'oeil, ça fait trop mal -_-
Pour les lunettes, dans mon cas, je ne les quittes plus! Un coup dans l'oeil, ça fait trop mal -_-
"Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette au fraises de nos illusions"
Boulet
- Volkor
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Ronan se présente comme Gary Gygax, photographe travaillant pour "La salamandre"
En tout cas excellent Retex, cela donne envie d'y participer pour ceux ayant raté l'édition !
juste une question car cela fait plusieurs binômes expliquant leurs difficultés en topographie, qu'en était il de votre matériel topo? Aviez vous un GPS ?
Je me pose la question car je sais d'expérience qu'avec la fatigue et le temps parfois hostile (qui plus est de nuit) tout devient de suite plus compliqué, c'est la que la présence d'une GPS basique (type foretrex) prouve toute son utilité.
En tout cas bravo à tous les participants !
Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Extrait du blog de L'INDÉPENDANT secteur de Chalabre : http://chalabre.blogs.lindependant.com/ ... aquis.html
- Fred
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Mon feedback sur MSI ->http://www.media-snipe-info.net/?p=1457
- danga nsk
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
dommage pour vos déboires, mais belle prose!
vivement le prochain trophée!
vivement le prochain trophée!
WORKING IS FOR PEOPLE WHO DON'T SURF.
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Superbe récits, j'espère pouvoir en être pour l'édition 2013, en espérant que mon bolt soie terminé et opérationnel d'ici là!!!
Anytime baby...!
MMT338ALM user
MMT408ACT user
SRS A1 SE co-designer
Nightforce 5.5-22x50 NXS user
Discovery HD34 5-30x56 SFIR user
CAA Roni B2 and Aimpoint CompM2 user
Mini Mich-Mich, deux petites merveilles!
Optics lover
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- Dogi
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Très bon récit.
On reste forcement un peu sur notre faim (mais moins que vous j'imagine).
C'est vraiment très immércif.
Dogi
On reste forcement un peu sur notre faim (mais moins que vous j'imagine).
C'est vraiment très immércif.
Dogi
JG BAR10 - Trigger box PDI - Kit Cylindre Palsonite HD PDI - Inner Barrel 6,01mm PDI
Bloc Hop-up d'origine - Bucking Nineball
Bloc Hop-up d'origine - Bucking Nineball
Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Moi je suis heureux tout plein :
- mes incantations pour le Dieu de la pluie ont bien fonctionné pour la première nuit comme je le lui avait demandé, il n'a commencé à pleuvoir qu'à partir du dernier largage de binôme.
- Nous n'avons que des retours positifs des trois Mairies qui nous ont fait confiance, non seulement ils sont déjà prêt à donner leurs autorisations pour l'année prochaine mais en plus deux d'entre elles sont même d'accord pour accorder l'exclusivité d'autorisation à l'association LRMA ... ce qui ferait de cette association, celle qui dispose du plus grand terrain de jeu de l'hexagone
- Ces retours positifs vont m'aider (grâce aux articles de journaux, magazine et autre compte rendu sur extremilsim) à démarcher d'autre communes dans les environs de Puivert et dans le Minervois ... l'Aude devient donc le paradis de l'airsoft et là vous n'imaginez même pas la satisfaction que cela me procure
D'ailleurs, je recherche un juriste afin de créer un contrat de prêt exclusif entre Mairie et l'association LRMA ...
- mes incantations pour le Dieu de la pluie ont bien fonctionné pour la première nuit comme je le lui avait demandé, il n'a commencé à pleuvoir qu'à partir du dernier largage de binôme.
- Nous n'avons que des retours positifs des trois Mairies qui nous ont fait confiance, non seulement ils sont déjà prêt à donner leurs autorisations pour l'année prochaine mais en plus deux d'entre elles sont même d'accord pour accorder l'exclusivité d'autorisation à l'association LRMA ... ce qui ferait de cette association, celle qui dispose du plus grand terrain de jeu de l'hexagone
- Ces retours positifs vont m'aider (grâce aux articles de journaux, magazine et autre compte rendu sur extremilsim) à démarcher d'autre communes dans les environs de Puivert et dans le Minervois ... l'Aude devient donc le paradis de l'airsoft et là vous n'imaginez même pas la satisfaction que cela me procure
D'ailleurs, je recherche un juriste afin de créer un contrat de prêt exclusif entre Mairie et l'association LRMA ...
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Comme si le terrain etait pas assez grand
- Ariegeboy
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- Inscription : 01 juin 2012 17:28
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Re: Trophée Craig Harisson 2012! Retex!
Pour ceux qui n'auraient pas pigés, ça veux dire qu'il faudra faire 35km à pied l'an prochain
#Bagarre&Saucifflard
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